Pourquoi cette lourdeur
Et ce brouillard
Informe
Qui enferme ma vie en pantoufles d’acier ?
Et pourquoi ce désert tagué de béton sombre
Ou s’est perdu mon cœur,
Prison de vide
En chute interminable
Ou cocon de faiblesse
Où j’enlise mes rêves ?
Pourquoi, si je suis libre ?
Ne suis-je pas l’arbitre ?
Horus aux yeux crevés je pleure ma douleur
En vaines complaisances.
Mais d’où viendrait la force ?
Quel éclat de lumière à briser mes paupières
purulentes et closes ?
Qui, dans un rai d’amour,
Romprait la chrysalide où renaîtront mes yeux ?
Quelle mère sauvage lavera la rivière
Boueuse de chimie
Toxique
Qui pollue mon sang ?
Ou quel baiser de prince ouvrira mes prunelles
A l’aube d’un éveil ?
Puis je boirais le monde d’un regard insatiable,
Avant de tout offrir, à perdre la lumière,
Détaché et heureux.
Alors, je m’envolerais à des ailes nouvelles,
Sublime élan de vie,
Et faucon indocile
Aux cérules radieux
En virevoltes libres au creux mousseux des nues,
J’écrirais les couleurs de ce monde en folie
D’un grand éclat de rire.
Et ce brouillard
Informe
Qui enferme ma vie en pantoufles d’acier ?
Et pourquoi ce désert tagué de béton sombre
Ou s’est perdu mon cœur,
Prison de vide
En chute interminable
Ou cocon de faiblesse
Où j’enlise mes rêves ?
Pourquoi, si je suis libre ?
Ne suis-je pas l’arbitre ?
Horus aux yeux crevés je pleure ma douleur
En vaines complaisances.
Mais d’où viendrait la force ?
Quel éclat de lumière à briser mes paupières
purulentes et closes ?
Qui, dans un rai d’amour,
Romprait la chrysalide où renaîtront mes yeux ?
Quelle mère sauvage lavera la rivière
Boueuse de chimie
Toxique
Qui pollue mon sang ?
Ou quel baiser de prince ouvrira mes prunelles
A l’aube d’un éveil ?
Puis je boirais le monde d’un regard insatiable,
Avant de tout offrir, à perdre la lumière,
Détaché et heureux.
Alors, je m’envolerais à des ailes nouvelles,
Sublime élan de vie,
Et faucon indocile
Aux cérules radieux
En virevoltes libres au creux mousseux des nues,
J’écrirais les couleurs de ce monde en folie
D’un grand éclat de rire.