Flammes de la fusion Feu de la terre Vie qui sème la mort Noire et violente soufrière
Ou mort pourrie des profondeurs Qui flambe Et nous réchauffe
Et nous propulse Et nous éclaire
Les volutes aériennes Noires et trompeuses De tes rejets brûlés Empoisonnent le monde A petit feu
Feu, rouge feu Eau grenat de la vie Qui circule en nos veines…
Feu ! Et c’est la mort qui coule, rouge, de la blessure.
Feu de l’amour, feu de la haine Flammes de la colère De la révolte
Révolution!
Feu, rouge feu Verre rubis d’eau de vie Qui réchauffe les cœurs Les corps transis, Figés, blottis, Dans la nuit de l’hiver T’accueillent d’un grand rire…
Le feu répond à mon côté le plus sombre et à ma joie la plus éclatante, à ma peine et ma colère face à toutes les injustices et les douleurs du monde et à cette force de vie et d'amour qui m'anime, qui me ranime.